Si vous ne l'avez pas encore compris, le libertinage, ce n'est pas le sexe. C'est une philosophie qui autorise de passer outre nombre de règles établies par la société dans laquelle nous vivons tous en respectant d'autres règles, moins rigides, qui permettent de vivre sa vie en général et vivre sa vie de couple en particulier de manière totalement différente.
Ces « règles libertines » permettent de passer outre nombre de tabous et de vivre sa vie sur d'autres bases. Parmi les tabous « oubliés » par les libertins, il y a, parmi beaucoup d'autres, une émancipation sexuelle presque totale.
Cette émancipation sexuelle autorise de nombreux écarts qui constituent autant d'interdits sociaux ou religieux pour les non-libertins.
La base même de la pensée libertine est de rechercher l'épanouissement du couple en octroyant autant de libertés qu'admissible par chacun aux deux conjoints, en partant du principe freudien que le manque de liberté tue le couple alors que l'octroi de libertés épanouit le couple en instaurant une confiance mutuelle totale entre les conjoints.
Le libertinage est ainsi basé sur trois principes qui ont vu le jour dans l'antiquité grecque :
* Le refus des carcans imposés par la société : il entraîne la possibilité de vivre suivant d'autres règles de vie que celles habituellement admises, permettant ainsi l'épanouissement du couple dans son entité mais aussi individuellement.
* L'application de règles de tolérance larges : elle permet de se forger des opinions sur un individu en faisant fi des habitudes, on-dit, modes et comportements concernant les races, les religions et les modes de vie, notamment. Le libertin ne critique pas, il apprend à connaître et se forge une opinion personnelle qui ne doit pas être communiquée à des tiers.
* La volonté de jouir de la vie dans ce qu'elle nous offre de plus beau : la nature, l'amitié et l'amour, et dans tout ce qui en découle : la fête, la table, la « dive bouteille » … et les plaisirs charnels, parmi tant d'autres plaisirs qui font que la vie vaut d'être vécue.
Tout cela est adapté, tant bien que mal, à la vie sociale, familiale et professionnelle que chaque libertin vit, bien évidemment, de manière à ce qu'un lien subsiste entre le libertin et la société des gens « normaux ».
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